Elle permet aux enfants des deux communautés, française et sénégalaise, de cohabiter durant une période importante de leur scolarité. Elle accueille également des élèves de toutes nationalités.
L’établissement, homologué par le ministère français de l’Éducation nationale, est en partenariat avec l’AEFE.
Fann et Dial Diop en 1972
Les écoles franco-sénégalaises de Fann et Dial Diop de Dakar ont été ouvertes à la rentrée d’octobre 1972, à la fois pour répondre à la forte demande de scolarisation d’enfants sénégalais et pour regrouper les enfants des coopérants français, alors dispersés dans plusieurs écoles de Dakar.
La scolarisation ainsi conçue était reconnue par les deux pays, avec la volonté de faire cohabiter, pendant tout le cycle primaire, des enfants des deux communautés. L’objectif, à l’époque, était de faire de cette expérience un « modèle ». Le statut de ces deux écoles pilotes relève d’un avenant aux accords de coopération signés en 1972 entre la France et le Sénégal, qui fixe le quota des élèves de nationalité française à 50 %.
L’évolution des différents systèmes éducatifs a nécessité une adaptation du fonctionnement de l’école. Cet établissement public, longtemps gratuit pour tous les profils d’élèves, a ajusté son modèle aux évolutions du coût de la vie. La scolarité est progressivement devenue payante, d’abord pour les élèves français et ceux de nationalité tierce, puis pour les élèves sénégalais. Cependant, l’école conserve de cette histoire des tarifs très réduits pour les ressortissants sénégalais, ainsi que les quotas concernant les nationalités des élèves scolarisés, garantissant son identité pluriculturelle.
La fusion en 2023
Le dernier changement date de l’été 2023 et s’est traduit par la fusion des deux écoles franco-sénégalaises en une seule entité administrative et pédagogique, répartie sur deux sites.
Les deux États participent au bon fonctionnement de cet établissement via des subventions et la mise à disposition de personnel de direction, d’enseignants-formateurs, d’enseignants, etc.
En 2020, les travaux d’hybridation des programmes français et sénégalais ont débutés impliquant les ministères des deux pays. L’hybridation des programmes de CM1 et CM2 est réalisée. Une poursuite pourrait être envisagé sur les programmes de CE2.